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ATTAQUE AU COUTEAU: Un élève de 15 ans tentant de poignarder la Proviseur

Un adolescent a été interpellé ce vendredi 15 mars, à Dijon, après avoir menacé la principale de son collège avec un couteau, a appris l'AFP auprès du rectorat. Sa garde à vue a été prolongée ce samedi.



Vendredi 15 mars, un collégien de 15 ans a été interpellé à Chenôve, près de Dijon (Côte-d’Or). L’adolescent est en effet suspecté d’avoir menacé la principale du collège Edouard-Herriot avec un couteau.

Il a été placé en garde à vue pour «violences dans un établissement scolaire, menaces de mort, et introduction d'arme dans un établissement scolaire», a indiqué une source judiciaire à CNEWS. Sa garde à vue a été prolongée ce samedi 16 mars dans l'attente de la réponse pénale envisagée.

La cheffe du collège a réussi à s'échapper de son bureau, déclenchant l'alarme, a indiqué à l'AFP le recteur de l'académie de Dijon, Pierre N'Gahane. La police, qui intervenait à proximité, a pu interpeller «très rapidement» l'élève de 3e, a-t-il ajouté.

DÉJÀ EXCLU D'UNE AUTRE ÉCOLE

Concernant les faits, l'adolescent avait demandé un rendez-vous avec la principale du collège Edouard-Herriot, à Chenôve, une banlieue sensible de Dijon, après son exclusion de l'établissement pour problèmes de discipline. Cet élève avait déjà été exclu d'une autre école avant d'être admis au collège Herriot, selon le recteur.

Après avoir menacé la principale, il a tenté de rejoindre sa classe mais cette dernière était confinée comme l'ensemble de l'établissement, ainsi que le veut la procédure après le déclenchement d'une alarme de ce type. 


La porte de la classe étant fermée, l'élève est resté dans le couloir avant d'être finalement interpellé. «La police était déjà en intervention dans le quartier et l'a désarmé très vite», a poursuivi le recteur. Les autorités ont également découvert un courrier faisant référence aux attentats de novembre 2015. 

UNE COLLÉGIENNE TÉMOIGNE

Lorsque l’alarme intrusion a retenti dans le collège, certains élèves ont cru à un exercice et ont donc suivi le protocole en barricadant la classe. Mais rapidement, tous ont compris qu’il se passait quelque chose de grave. «J’étais sûre que c’était un exercice, puis après je commençais à voir la panique, c’était vraiment suspect. Je voyais tout le monde qui pleurait, on était au sol et on voyait des personnes qui courraient derrière les fenêtre, habillées en noir avec des armes. On ne distinguait pas si c’était la police ou le tueur», témoigne sur CNEWS une collégienne.

Un rapport sénatorial issu d'une commission d'enquête a pointé début mars la «terrible solitude» des enseignants face aux menaces et agressions dont ils sont l'objet, exhortant l'État à enclencher une «démarche proactive» pour les aider.

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