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Attaque au couteau à Annecy : quatre enfants en bas âge et deux adultes blessés par un assaillant,

Quatre enfants en bas âge et deux adultes ont été blessés dans une attaque au couteau sur une aire de jeux près du lac d’Annecy. Le suspect, un Syrien installé en Suède depuis dix ans, est en garde à vue pour tentative d’assassinat.




  • Un homme armé d’un couteau a semé la terreur, jeudi 8 juin au matin, dans un parc sur les bords du lac d’Annecy, blessant grièvement plusieurs enfants, avant d’être interpellé.

        

  • Etat de santé des victimes : quatre enfants et un adulte « en état d’urgence absolue ». Six personnes ont été physiquement blessées dans des zones vitales, quatre mineurs et deux adultes. « Cinq ont été considérées comme en état d’urgence absolue et le sont toujours (…). L’un des adultes a été blessé plus légèrement », a annoncé dans un nouveau bilan la procureure d’Annecy. Elle avait précisé, dans un premier point, que deux jeunes touristes, un Britannique et un Néerlandais, figuraient parmi les victimes. Toutes les victimes ont été évacuées vers des hôpitaux de la région. L’un des deux adultes a été blessé par l’agresseur puis par arme à feu par les services de police, a précisé la procureure d’Annecy. Profil de l’auteur des faits : un Syrien sans domicile fixe. L’assaillant, Abdalmasih H., né en 1991, est « a priori un sans-domicile-fixe (…) qui a un parcours migratoire en Europe avec une demande d’asile qui lui a été accordée, pas par la France (…). Il s’agit d’un Syrien qui a le statut de réfugié en Suède depuis dix ans », selon la procureure. Il a cependant fait une demande d’asile en France. Ayant obtenu son statut de réfugié en Suède, sa demande d’asile en France n’avait « plus d’objet », a précisé la première ministre, Elisabeth Borne, lors d’un premier point presse. Dans son dossier de demande d’asile déposé en France, il s’est déclaré « chrétien de Syrie », a rapporté une source policière. D’après une vidéo consultée par Le Monde, il a dit « au nom de Jésus-Christ » au moment de l’attaque. Il portait « une seule arme, qui est en notre possession », a ajouté la procureure. L’individu « n’est pas blessé et il va être entendu sur ses motivations, qui restent aujourd’hui à déterminer », a-t-elle poursuivi. Il « n’a pas d’antécédents judiciaires, n’est connu d’aucun service de renseignement et on n’a pas identifié d’antécédents psychiatriques », a précisé Elisabeth Borne.

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