Après de récentes fusillades liées au trafic de drogue dans le quartier, la quasi-totalité des enseignants d’une école nîmoise se sont mis en arrêt-maladie lundi, jour de la rentrée.
Une école de Nîmes est mise à l'arrêt en raison du trafic de drogue qui sévit dans le quartier. Des patrouilles de police plus régulières ont été mises en place. (image d'illustration) © Alain ROBERT/SIPA / SIPA / Alain ROBERT/SIPA
Un climat de terreur règne dans le quartier Chemin-Bas-d'Avignon, à NIMES ces derniers jours. Comme le rapporte BFM.TV mercredi 28 février, l'école Georges-Bruguier se retrouve désemparée face au trafic de drogue qui sévit dans le quartier et qui est à l'origine de plusieurs fusillades entre bandes rivales.
Preuve de ce constat alarmant, treize des seize enseignants de l'établissement étaient en arrêt-maladie, lundi 26 février, jour de la rentrée scolaire. En conséquence, seulement une cinquantaine d'élèves, sur les 250 inscrits dans l'établissement, ont eu cours.
Mardi 20 février, un père de famille, connu des services de police, a été criblé de balles aux abords de l'école, sous les yeux de son fils. Trois hommes ont été mis en examen pour « assassinat ». Il s'agissait de la deuxième fusillade en moins de quinze jours. Face à l'urgence de la situation, la nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, pourrait se rendre dans la cité gardoise, vendredi 1er mars.
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